Adieu Twitter

Rédigé par Zergy Aucun commentaire

The Bird is free?
Now I'm free from the bird!

Une billet plus personnel, qui dénotera avec ceux que je poste généralement sur ce blog, qui sont plus des trucs et astuces techniques ou lié au jeu-vidéo.

Là où il faut être

Coucou, je suis un noname

Voilà, après près de 11 ans d'utilisation, j'ai quitté définitivement le réseau asocial à l'oiseau bleu.

J'avais rejoint Twitter vers fin octobre 2012 avec un compte nommé « ZergYoshirio ».
Via ce compte, je parlais un peu de tout, de politique -plutôt des trucs de gauche ou parfois liés à l'écologie-, de jeux-vidéo, de logiciel libre, parfois, je lâchais un mème où un troll, j'étais même parfois moqueur envers certaines personnes bien installées dans le monde politique ou médiatique qui nous font la leçon et nous traitent de tout les noms depuis quarante ans.
Les premières personnes que j'ai suivi sur Twitter étaient des gens dont je suivais les blogs, et après quelques mois, nous étions plusieurs à nous suivre les un les autres, unis par des intérêts ou des goûts communs.

Je vois des gens qui sont bizarre…

Vers début 2013, nous avons vu arriver ce que nous surnommions à l'époque les « SJW », comme nous étions un peu versé dans le féminisme comme toutes personnes de gauche (normales donc), elles sont vites apparues sous nos radars, ou du moins, dans nos recommandations de suivis de Twitter.

À partir de là, plusieurs d'entre nous avons levé un sourcil, circonspect, face à ces gens qui se disaient également de gauche mais qui écrivaient des billets contre les mariages mixtes, qui faisaient des tutorials sur comment virer ses collègues en fonction de leurs couleurs de peau, certaines virant dans l'antisémitisme plus ou moins caché, ou qui te disaient que selon tes parties génitales ou ta couleur de peau tu serais forcément ceci ou tu ferais forcément cela.
Sans doute était-ce dû à un écart générationnel, mais ces théories issues du pays des burgers et qui n'arrêtaient de pas changer au jour le jour nous paraissaient très suspectes, surtout que j'ai personnellement plutôt grandi dans une famille de cocos anti-américains.
Entre leurs idées qui nous paraissaient (et nous paraissent toujours) totalement saugrenus et la limite de caractères imposées par Twitter qui donne des messages assez agressifs, nous nous sommes plusieurs fois prit de bec avec ces gens, mais bon, ils nous le rendaient bien.

Et là, c'est le drama…

Vers mi-juillet 2015, j'apprends que moi et d'autres faisions parti d'un groupe plus ou moins secret dans lequel nous échangions des listes de gens à harceler, rumeur propagée par un site de punks à chiens et des comptes de militants trotskars qui cherchaient sans doute à bien se faire voir par les super militants de la justice social.
L'article desdit punks à chiens fût le jour même reprit par FDeSouche, mais les wokes aux légumes diront que c'est nous qui avons transmi la liste à FDeSouche, après tout, ils ne sont pas à un mensonge près Mais bon, ça doit être vrai, après tout, c'était validé par un sociologue BAC+8.

À l'époque, je me doutais que mon comportement pas toujours parfait sur Twitter, doublé à sa propension à propager les dramas et les avis « claqués au sol » par son côté sans frontières et sa limite de caractères obligeant à aller à l'essentiel m'avait attiré des ennemis, et je savais qu'un groupe de personne ne m'aimait pas vraiment, mais pas au point d'aller jusqu'à créer de faux documents et accusations pour me faire taire. De mon point de vue, les désaccords sur Twitter étaient des chamailleries, rien de plus. Suite à cet incident, j'ai fais le dos rond, après tout, comme on dit « yorarien &raqo;, et je n'étais pas la cible principale des ces accusations.

Laissons passer la tempête (de merde)

Ce premier compte a continué jusqu'à la rentrée 2016, avant d'être désactivé définitivement, il était temps pour moi de tourner la page du militantisme Twitter, ne donnons pas à manger aux intersectionnels, laissons-les se dévorer entre eux dans leur course à être plus radicool que le voisin.

Vers fin juillet 2017, je créé un second compte - « ZergyGaming » pour me moquer de l'autre con de Cyprien - ou je parle juste de jeux-vidéo, de logiciels libres et où je lâche parfois un troll ou un mème. Ah, et bien entendu, des panda-roux, beaucoup.

Ce compte vivote tranquillement, j'avais bloqué les gens qui ne m'aiment pas ou qui pourraient me chercher des crasses et je ne m'occupais plus d'eux, donc j'avais au moins la paix de ce côté là.
Je vois passer des dramas régulièrement, sans prendre parti, après tout, la meilleure place dans un combat d'infirmes, c'est celle du spectateur.

La concurrence arrive.

Nouveau monde

Vers 2017, je découvre Mastodon, je créé un premier compte sur mastodon.xyz, par curiosité, après tout, j'ai toujours été pro-logiciels-libres et pro auto-hébergement.
Finalement, ce premier compte Mastodon migrera en 2018 sur ma propre instance, ayant entre temps trouvé un bon tutorial pour installer un serveur Mastodon.

À partir de là, j'existe à la fois sur Twitter et Mastodon, avec une tendance à un peu plus me lâcher sur Mastodon, le fait qu'il existe plusieurs instances interconnectées créé des frontières informelles qui ralentissent la propagation des dramas, et la modération plus drastique (quoique parfois hasardeuse) fait de Mastodon un lieu plus pacifié et serin.

L'hésitation

Je reste ainsi jusqu'en 2022, l'ambiance sur Twitter est toujours aussi mauvaise, mais je fais avec, puis, l'abruti en chef arrive, claque un billet (44 milliards, une paille !) et rachète l'oiseau bleu.

Malgré des rumeurs de mort de Twitter vers fin 2022, il est toujours là, même si j'étais prêt à cette éventualité. Néanmoins, les décisions idiotes de Musk donnent une démonstration éclatante au monde entier que les milliardaires ne sont pas des Übermenschen contrairement à ce qu'on nous raconte du matin au soir, et pour moi, en temps qu'homme de gauche, c'est déjà ça de prit.

Le départ

La suite, nous la connassons, Twitter se ferme de plus en plus, les huit euros par mois deviennent de plus en plus indispensables pour faire quoique ce soit, et la coche bleu devient la marque des crétins, même si c'était déjà un peu le cas avant.

Cependant, le futur de Twitter devenant de plus en plus incertain et l'ambiance s'y dégradant toujours plus, j'hésite un peu, puis, finalement, au début d'août 2023, je me décide d'en partir pour de bon. Une semaine après avoir fait mes valises, je ferme mon compte définitivement dans la nuit du 27 au 28 août 2023.

Libre.

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